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Tout fout le camp.
7 juin 2007

ORIGAMI ET RUPTURE : CE DOUBLE QUI VOUS REND TROUBLE.

"J'aime pas perdre mon temps.
Est-ce que tu penses que continuer avec quelqu'un qui en a rien à foutre de toi,
c'est du temps perdu ?

- Oui."






B L A M.





La phrase a claqué sec dans l'air.
Une réponse essoufflée, à peine finie, expéditive.
Une sorte d'horrible soulagement entendu.


Une histoire qui commence dans le kitch et le soleil
pour finir dans un final triste et impersonnel.






Avec cette première réponse, mon révolver fume.
Une balle dans chaque pied et la voilà plantée,
fumée et dispersée un peu partout, mais plus ici.


Mais elle reste debout, sonnée et revient à elle
pour se détourner de moi.


Elle songe à ce qu'elle pourrait me jeter au visage.
Mais rien.



Elle rassemble son esprit et ses miettes de courage, seulement le vent a tout balayé.
Devant elle se trouve son ex futur-ex actuel, l'air grave et surtout l'air d'une tache.




A vrai dire, c'était la première fois que je visais à bout portant.
La fille en Or, c'avait été au sniper, à distance.
Avec ce qu'il faut de sentiments et de ressentiments.
Mais un jour ou l'autre, il faut aller plus près, et assumer.
Pour celle(s) d'avant, et celle(s) d'après.
Et pour soulager notre conscience.


Je reste calme, distant.
Elle s'assoie.



Les jambes tremblotantes ont cédé.
Petite fille qui veut être femme rien qu'un instant,
Et puiser la force dans un âge qu'elle finira par atteindre,
Mais qui se perd dans ses abîmes vagues.
Elle est perdu dans le vague et ressasse, j'attends le sacré ressac.

  Je caresse son dos chaud et nerveux en sachant que ça sera la dernière fois. Je lui prends la main, le même sentiment à l'esprit. Puis je la regarde. Simplement.
  De cet air triste et nostalgique que je me ballade, qu'importe l'instant. Elle ne veut même plus poser les yeux sur moi. Ses mains tremblent. Je pose mon autre main sur la première. Elle puise ses dernières forces pour tenter une dernière envolée avant de se faire descendre en plein vol. Elle le sait pertinemment.    Malgré tout ce que je cache, elle a eu le temps de me connaître en apparence, suffisamment pour savoir que les remords, je les vivrais seuls et après. Elle comprend qu'il n'y aura pas de compassion, ni de pitié. C'est d'ailleurs pour cela que je la laisse parler. Qu'elle donne le rythme, comme ça, qu'elle ne regrette pas d'avoir omis quoique ce soit.


Je lui prête mon révolver.







B L A M.
B L A M.
B L A M.
B L A M.
B L A M.






Ainsi furent balancées des balles dans toutes les directions, sans grande vraisemblance.

Chaque accusation ou explication ne faisait qu'alourdir le constat évident qu'aucun de nous deux n'avait réellement connaissance de qui était l'autre, et de ses valeurs. Mais qu'importe, elle pétaradait.
J'avais l'impression d'être dans Pulp Fiction, attendant qu'elle ait finie avec son chargeur.


Quand mon révolver qu'elle avait transformé en fusil d'assaut fût vide,
Je lui demandais gentiment de me le rendre. Je rechargeais,
Et la regardais d'un air tendre, avant de lui tirer une balle dans l'épaule et
Démonter toutes ces théories encore fumeuses de cette vendetta afictive.






B L A M.





J'aurais bien aimé lui dire beaucoup de choses, à vrai dire.
J'aurais juré comme un charretier, bousculé comme jamais.
Tempêter contre elle, pour la voir se mutiler de par sa faiblesse, de par sa fragilité.
Lui dire avec un air de carnivore  "Qu'est-ce que ça fait de vivre ?",
ces carnassiers qui se sont déjà fait bouffés à certains endroits.
Je me suis senti assez antipathique et plutôt démuni.
Comme beaucoup de monde dans ces moments-là.



Quand, essayant d'apaiser la chair meurtrie de son corps,
Elle me toisa pour me demander pourquoi je la quittais, j'ai réfléchi une seconde.
Non pas que je ne sus pas, ce qui aurait été assez comique vu l'état déjà assez décomposé de cette discussion et de cette relation.
Mais il y a des fois où dire la vérité n'aide pas beaucoup, et complique.
Ca fait des larmes, des cris et des mauvais souvenirs.
Ca fait vivre, en somme. Mais je ne puis m'y soustraire.
Prendre les torts, baisser la tête, s'excuser et tourner les talons à reculons, c'est dans mes cordes.
Pourquoi faire un travail sale au canon scié lorsqu'on peut en finir avec un révolver ?




Je donne des minables excuses, à la hauteur de ses neutres reproches. Elle improvise une explication de couple, en ne cachant pas son effarement et sa déception de voir tout ça prendre fin. Tout ça est si surfait. Si mal joué. Je suis résigné, elle est prête à resigner.




Des gens nous regardent.
Elle est mal à l'aise.
J'accepte de lever le camp.




Pourquoi ne pas supporter d'exister et d'assumer de se quitter avec son "boy-friend" en public ?
Mais après tout, soit.
Tu mènes le jeu et ils n'ont pas de pop-corn.



Debouts sous un arbre rempli de pigeons, encore plus en évidence qu'avant,
Nous nous regardons enfin. Et c'est là que je réalise au fond,
Le réel intérêt d'une séparation, l'unique once de beauté qui pourra encore en sortir avant de s'écrouler.
Quand on se regarde comme des personnes qui ne veulent plus rien avoir en commun, et qui cherchent malgré tout dans les yeux de son partenaire le tout et le rien de leur relation, avant de se détourner plus ou moins définitivement.




Je crois que jamais une main ne m'avait empoigné de la sorte, lorsque notre histoire a débuté.

C'était une main d'une paix violente, d'une ébullition de sentiments et d'une affection qui aurait pu me ronronner à l'oreille.
Ce soupir qui volette autour de sa propre vie, autour de la mienne, sans jamais m'atteindre, et qui me tient pour que jamais je ne la lâche.
Cette façon de vivre, vaporeuse et désirant être matérielle, partant en fumée pour mieux se blottir contre n'importe qui en vie, pouvant lui montrer le chemin.
Lui montrer aussi, son rythme, ses battements, son sourire et ses manières qui n'appartiennent qu'à elle. Pour qu'ensemble ils fondent une propre route et se balance des cailloux de joie en bonne bande de gamin, la bande des maints amants...




Elle m'aura fait tourner la tête,
Et souriait jusqu'aux oreilles maintes fois.
Elle était atmosphérique, un concentré d'onirisme.
En une après-midi, elle a réussi à graver en moi,
d'un doux marteau-piqueur, des paysages,
des sensations et une certaine complicité.

Mais un jour, mais un jour, quand je l'ai regardée,
comme je la regardais souvent sans jamais lui signaler,
j'y ai vu ma fille, une soeur, une compagnonne d'abstrait.
Mais elle n'était plus là. Et moi non plus, je n'étais plus là.
Alors je me suis cherché, et me suis retrouvé en train de discuter avec un arbre.
Et il m'a expliqué calmement que je n'étais jamais aussi bien seul qu'avec quelqu'un.
Je lui ai mis une beigne, mais il n'a pas bronché. On s'est assis et on a pris des beignets ensemble.


A la fin tout était clair, sauf que la nuit était tombée et pleurait.




Les jours, les semaines et même des voitures sont passés au péage du temps.
La distance n'a jamais eu besoin de mots.



Et puis une avenue plus tard, la petite fille qui pleure, qui pleure, parce que ça fait mal, parce que dans ces moments-là, pleurer, c'est comme une réponse au détachement. Qui vient se mouler à mon corps, qui n'ose même pas regarder, de peur de voir le regard plein de consternation d'un grand-père sévère.
Les grands persévèrent, c'est bien connu.



La vie de couple a beau être compromise, nous nous en tenons à nos statuts. Moi con, elle promise à une vie qu'elle espère meilleure. Ca me va, ça l'inquiète.
L'existence se déroule, comme un tapis rouge tapi dans les rouages d'une intrigue. On visionne, on perçoit, on sent venir, on goûte comme on dégoûte et on touche en restant sur la touche.
J'ai l'impression d'être un stagiaire qui se ballade, un calepin à la main, en notant ce qu'il faudra essayer de ne pas oublier. Mais le plus souvent, j'oublie d'essayer, j'oublie de réussir et d'échoir et j'oublie de vivre. Seulement quelquefois, seulement quelquefois je sais à nouveau.







Je ne peux plus regarder le soleil comme avant.

Parce qu'elle n'en est jamais revenue.
Elle avait l'odeur du soleil et continue de l'avoir.
Où que j'aille, elle m'accompagne de loin, sans âme, avec de faibles rayons tristes et ternes.
Elle sera mon rayon de soleil dans ma mélancolie.



Et puis,
je m'effaçais,
je m'éloignais,
lâche et lassé
comme trop souvent
maintenant.
Elle a cherché,
essayé
de me garder
près d'elle.
En vains et vingt jours,
l'édifice était ruine
sous une bruine d'été.




Il y avait, de temps à autre, mes yeux qui tombaient sur ses yeux.
De la colère et des frissons d'une fille qui se sent bafouée,
et qui a honte d'avoir accordé sa confiance à un type comme...
ça.
Elle avait raison de se conduire ainsi.
Elle a eu tort de perdre tous ses moyens face à moi quand ce fut fini.
Elle avait les raisons, elle avait les sentiments et elle ne m'avait plus.
Elle aurait pu. Mais sa tendresse l'a emportée et elle est restée faible, désemparée et les yeux dans le vide.





"J'avais des projets, j'avais imaginé beaucoup de choses. Evidemment, je suis déçu. Je te pensais différent. D'une façon tu l'es mais...J'sais pas."



Je n'ai pu m'empêcher de sourire à ce moment-là.



"J'sais pas".
Elle finissait souvent ses phrases par une petite incertitude.
J'ai toujours trouvé ça charmant, et je ne m'en rend compte que maintenant.
C'est bête. C'est humain. C'est...J'sais pas.


Aussi peu matérielle qu'elle soit, j'ai touché l'ombre.
J'ai cassé quelque chose.
Je ne peux toujours pas dire ce que c'est, mais ça devait être fait.



Ses larmes n'ont pas coulé,
J'ai failli chialer pour un prétexte quelconque.
Il faisait soleil.


Un homme vient.
Il se met à jouer de l'accordéon.
C'est risible.
C'est beau.

Comme si on l'avait payé.


Dieu ?



Impossible,
il m'a emprunté 20 euros la semaine dernière.




Je l'observe. Elle a retrouvé ses esprits, du moins assez pour garder une arrogante dignité.
Nous nous approchons l'un de l'autre, nous serrons dans nos bras une dernière fois.
Nous jetons le révolver pour s'asséner nos coups de couteau respectifs dans le ventre.
Je baise son front, la regarde avec tendresse, lui susurre une blague.
Elle sourit tristement, enlève son couteau, et s'en va.
Je me détourne, regarde en arrière.
A son tour, elle jette un dernier regard à la poubelle, et part.
Je reste planté là, jusqu'à ce qu'elle soit gobée par la masse.
Puis je prends mon regard et le jette dans la même poubelle.




"Même si nous sommes tous deux des ordures à nos façons, je prolonge notre histoire jusqu'à ce que le camion poubelle passe."



En partant, je donne 20 euros à l'accordéoniste.
J'ai réglé deux dettes. Fille en Or, je me suis racheté.
A présent, Nébulleuse, je me ferais pardonner un jour.





Je reviens chez moi. J'annonce à ma soeur la triste conclusion d'1h10 d'explications filmesques tantôt muettes, tantôt suggérées.
"Combien ?
- 1 mois et 23 jours.
- T'as fait mieux que la précédente. Un jour tu pourrais envisager quelque chose sur le long terme. T'as bien fait de la larguer
."

Je n'ai rien répondu à ça. Ma soeur alterne entre innocence chatoyante et cynisme en acier trempé. C'est inquiétant mais généralement révélateur. Je rentre dans ma chambre, et commence à me dévêtir. Qu'a t-elle pu comprendre au juste, de ces instants plein de douleur et de douceur. Sûrement des fragments épars. Rien de très concret. Pour moi également.


Mon chien, coincé sous ma veste noire, m'entend réfléchir.
Il soulève sa truffe.



"Arrête de penser à ça. De plus, je pense que si tu avais dit la vérité, tu aurais eu tellement à expliquer et justifier que tu n'aurais pas pu manger ce midi.
- Tu n'as pas tort. Mais ça reste la Nébulleuse. Et regarde cette plaie à mon flanc.
- C'est du flan tout ça. Elle t'a poignardé, tu l'as poignardé, vous vous êtes tirés dessus, et ? Tu voulais par-dessus le marché lui avouer que tu avais des vues sur un damoiseau et une damoiselle en même temps, que la relation amant-amante qui avait commencée s'était soldée par une relation père-fille et que comme d'habitude, t'as fait ton bouffon avec elle pour éviter d'aborder des sujets intimes ? Et puis elle s'en remettra, on se fait rarement mordre deux fois.
- Tu mélanges un peu tout.
- T'as raison. Viens prendre un café.
"


J'entre dans le harem de Noir.
Il y a là des muses chocolatées d'une blancheur éclatante.
Clins d'oeil, poses suggestive, tout y passe.
Finalement, j'opte pour celle de gauche.
Elle me rappelle quelqu'une. Je ressors.




Elle tombe dans Noir et se déverse dans un tourbillon de saveurs qui réjouissent le café.
Je trinque avec le chien.



" Mes amis vont être déçus, il paraissait qu'on allait bien ensemble.
- Vive le matérialisme, on voit un code couleur, et on s'extasie parce que t'aurait trouvé ton héroïne ?
- T'es de mauvaise humeur, non ?
- Je suis une chienne, je te rappelle. J'ai une humeur de chienne. Je suis juste énervée parce que tu ne veux pas admettre que cette fille sera mieux seule qu'en se croyant accompagnée par un type aussi volage que toi.
- En parlant de volage, vérifions pour toi.
"

Je la jette par la fenêtre.
Ca n'a pas d'importance.
C'est un fantasme.
On peut tout faire avec.
Sauf les réaliser.
Je me remémore une phrase dite.



"Tu as l'air d'avoir plein de scénarios. Choisis celui qui te convient le mieux, pars avec et fais toi un film."



Jamais je n'aurais pu lui expliquer.
J'aurais eu l'occasion de lui accorder ma confiance,
mais elle était en Egypte.



Bah. Trop tard pour regretter. Demain, j'avertirais quelques connaissances de la catastrophe majeure qui s'est abattu sur ma vie, on se rangera davantage du côté de la victime et les deux amants, ces vieux aimants, éviterons de se regarder, de discuter par des procédés plus ou moins comiques, minables et pathétiques.

Foutu protocole.
Le principal est ce que je vais pouvoir dire, moi,
pour essayer de me justifier.
Je trouverais bien une vérité.


Au fond, il n'y a pas de Vérité.
Il y en a juste des petites, qu'on choisit un peu comme au MacDrive.


Je m'extirpais de cet état d'esprit embourbé avec peine pour regarder certaines choses sur mon bureau.

Cette figurine. Quelque chose à ne pas oublier.
Un matin, moi au porche d'un hôtel, toi qui arrive avec un "Joyeuses Paques" en m'embrassant et en m'offrant un Kinder Surprise.
Et puis ces tickets de métro que tu m'as payé, tous conservés.
Condamnés à être rangés dans une boite, mais les souvenirs seront respectés.

Des tickets de cinéma. Une tasse, des coupures de journaux.
Son coup de couteau laisse une empreinte
mais pas un vide.




Il y a aussi un autre objet sur ma table. Un origami, en forme de souris.
Certaines choses ont une valeur inestimable à mes yeux.
Elles racontent une histoire, un sentiment, des fragments, des puzzles toujours incomplets.
Des chances qu'on a données, des heures, des répliques.




Mes caves sont pleines et vides de ces objets.
Je suis un collectheure.


Et j'aime cette petite souris.  C'est con, mais c'est ainsi.


Je me détourne à la fenêtre, j'entends un cri.
«
Oui ?
- Vous êtes nu monsieur.
- Vous êtes habillée madame, nous sommes quittes.
»





Je ferme les volets.





Je repense à ma soirée à la plage.
Je me revois en train de remplir une vieille bouteille de sable trouée.
La Lune paradait et c'était les années-lumière discos.
Et au fond sablonneux, un hagard gaillard et son épouse joue avec leur fruit.

Ce fruit a des oreilles un peu grandes, enrobée en une robe rose et rosé, ivre de bonheur qui détale et étale sa joie en jetant un ballon en l'air.


Les parents rient et s'amusent.

Je prends à parti l'origami et lui montre celle qui pourrait être sa muse.

La petite s'arrête, embrasse le ballon, crachote le sable et irradie de plus belle.

La Lune est vexy, elle enlève son bas d'une moue boudeuse et jette sur la plage une pluie de libellules libellées et libérées, et les chouettes hululent car les belles bulles brûlent.


Décharge de chaleur, d'odeur et de merveilleux, veillons sur la mer encore un peu mes chers :
c'est gratuit.

La petite rêve et révère, les parents se font remparts pour lui permettre,
elle et ses pairs, de perdurer dans la verdure sèche et dorée.

C'est d'une ironie onirique, honni soit celui qui mal y danse !


Ca crie, ça s'écrie, ça s'écrit !


L'enfant enfante le fantôme des tomes de l'adultère, à travers contes et fables affables.








Même si nous sommes de bons partis, il nous faut bien partir.





De retour à la chambre, le café estet nous sommes vêtus.
Pas de doute, nous sommes sur Terre.


Je m'en remets au breuvage.

Appliquant délicatement son beurre de curiosité sur sa tranche de vie, je fais un clin d'oeil à mon café et lui pose cette question :
"Pourquoi tu es noir ?
- Parce que tu vomis tes rêves dedans.
- Délicieuse ta copine Chocolat blanc.
- Vas-y, j'en ai plein d'autre. Même si je ne suis pas un café raciste, je suis pour la mondialisation du chocolat, toutes ethnies gustatives confondues.
- Tu m'ennuies, passe moi le journal.
- Je n'ai pas de bras.
- Autant pour moi.
"

En buvant, j'essaie d'imaginer le nombre de personne qui se sont déchirées.

Je pense qu'ils auront besoin de scotch.

Je pense que les jours qui arrivent seront gais et d'autres moins.

Comme à chaque fois il faudra faire un choix ou choir.

Mais qu'importe et l'autre sourit.

Elles commencent à être assez et m'accompagnent.

Ce n'est qu'une histoire de dettes à payer et d'être à devenir.

Un conte de châtiment et d'honneur.






Car il n'y a rien de pire que d'attendre une juste punition et de seulement l'apercevoir au loin, en train de boire votre café noir et forniquant vos chocolats blancs.

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Commentaires
M
Ce texte a beau avoir déjà pas mal d'années, il en reste toujours aussi touchant. Réellement, sa ferrait un magnifique début pour un livre, qui se termine bien ou mal d'ailleurs...<br /> <br /> j'en reste réellement... jalouse (je sais bizarre n'est-ce pas?)<br /> <br /> XX
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